Live Report

HALESTORM – DAYSHELL – THE SMOKING HEARTS - LE TRABENDO - PARIS - 30/4/2014

 
Ah le plaisir de voir HALESTORM sur scène est toujours intact ! Qui plus est quand je suis accompagné de ma fille et mon fils, alors là on est proche de la perfection. Ce soir Le Trabendo accueille les ricains pour la dernière date de leur tournée Européenne, accompagnés des californiens de DAYSHELL et des anglais de THE SMOKING HEARTS. La soirée est Sold Out depuis un bon moment, ce qui laisse augurer une ambiance surchauffée pour cet European Spring Tour 2014 de la fratrie Hale & Storm (petit clin d’œil à Josh et Joe).

Il est 19h30 quand les THE SMOKING HEARTS investissent la scène, et je dois dire que dès les premières mesures le ton est donné. Les cinq gus nous délivrent ici un set ultra énergique et bien rock’n’roll à tendance punk, sans ménager leur peine ils envoient du lourd. Ben, le frontman hurleur de ces furieux, mène la danse. Même si le groupe dénote un peu par le style qu’il distille, le public accroche et le courant passe bien.

Pendant 30 minutes ils vont faire monter la température dans un Trabendo plein à craquer ou il devient difficile de supporter plus qu’un T shirt. La prestation est à la hauteur de la soirée. Un très bon mental accompagne les anglais qui sautent dans tous les sens sur une micro scène. Je dois dire que cette mise en bouche m’a vraiment accrochée : les anglais ont secoué un public parisien resté sur le cul.

Il est 20h10. A peine le temps de se jeter une bière, les Californiens de DAYSHELL prennent possession des planches. Le contraste avec le premier groupe est marqué, tant quant à l’énergie mais aussi à l’interprétation des titres. Shayley Dayshell Bourget ne semble pas vraiment synchro avec le reste du groupe, Les morceaux sont à peine compréhensibles, faisant sombrer le set dans un certain ennui. Pas vraiment fan du genre, j’avoue que leur prestation m’a laissée de marbre, avec cette terrible impression d’écouter en boucle le même morceau sans beaucoup de relief.
Après 40 minutes de set auquel le public n’a pas vraiment adhéré, DAYSHELLquitte la scène sans avoir vraiment convaincu. Dommage le rendez vous est manqué!

C’est devant un Trabendo hystérique les acclamant debout et d’une seule voie, que la tribu de la fratrie Hale débarque sur scène en envoyant sans pitié un I Miss the Misery qui retournera la salle dès le début !

C’est la troisième fois que je les vois live, et j’avoue qu’à chaque fois mon plaisir est largement satisfait par la qualité de leur prestation. Malgré la fatigue visible de Lzzy, il est visible que le groupe donne le meilleur de lui-même et prend un réel plaisir à jouer.

C’est parti pour 1h30 de concert non-stop et ultra énergique, Arejay est toujours aussi turbulent derrière ses futs et ne passe pas inaperçu comme à son habitude. Il nous gratifiera même d’un solo exceptionnel qu’il finira yeux bandés et sans baguette.
La complicité entre Joev (guitariste) et Lzzy est visible. Quant à Josh (Bassiste) il n’est pas en reste rapport à sa présence sur scène.

On passe par un bon nombre d’émotions au fil des titres, comme sur Break In sur lequel Lzzy se met au piano pour vous faire vibrer la corde sensible en déclarant « You are the only one Paris », ou encore sur la reprise de Dio Straight Through the Heart (interprété sur l’album tribute à Dio sortit cette année) qui pour le coup me touchera dans le mille !

D’autres reprises seront interprétées ce soir comme l’inévitable Dissident Aggressor de JUDAS PRIEST ou encore Gold Dust Woman (Fleetwood Mac) et Get Lucky (Daft Punk). Autant vous dire que le Trabendo n’est plus qu’un four ou l’on cuit à tour de bras des palanqués de fans hurlant leur dévotion au groupe.

La fusion est totale entre HALESTORM et son public. Les refrains de tous les titres sont repris à l’unisson, et chaque visage est éclairé par un sourire aussi bien sur scène que dans la fosse. Le set file à toute vitesse, le temps passe vite, trop vite. Il est 22h30 et les américains battent déjà le rappel, l’ouvrant sur Mayhem, un inédit tiré du prochain album à sortir et déjà promit à un bel avenir. Ce titre bien pêchu laisse augurer du meilleur pour ce troisième opus.

Ils quitteront la scène sur un Here's to Us apaisant mettant un point final à cette soirée qui restera, pour beaucoup, ancrée dans les mémoires. Le groupe ne quittera évident pas les planches du Trabendo sans avoir longuement et chaleureusement salué son public. Arejay en profitera même pour annoncer son mariage imminent, et promettant de revenir vite (et marié).

HALESTORM nous a livré ce soir un set sans faute, couillu et bien Rock’n’roll. Le plaisir communicatif qu’ils ont à jouer sur scène ne se dément pas au fil de leurs concerts. Je me dis que je viens peut être de les voir pour la dernière fois dans une salle à taille humaine tant leur avenir les promet à de plus grands temples du métal.
Un flot continu de fans ravis quitte le Trabendo. Il est 23h00 et l’on se mélange à un autre cortège sortant du Zénith voisin celui-ci. Et l’on sait bien évidement que nous étions dans la bonne salle ce soir, indiscutablement.

Setlist HALESTORM

I Miss the Misery
Love Bites (So Do I)
It's Not You
Freak Like Me
Straight Through the Heart
(Dio cover)
You Call Me a Bitch Like It's a Bad Thing
Dirty Work
Don't Know How to Stop
Rock Show
Gold Dust Woman
(Fleetwood Mac cover)
Break In
Familiar Taste of Poison
Drum Solo
Dissident Aggressor
(Judas Priest cover)
Mz. Hyde
Daughters of Darkness
I Get Off

Rappel:
Mayhem
Get Lucky
(Daft Punk cover)
Here's to Us
 
Critique : Stephan
Date :
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