Chronique
FAKE IDOLS - FAKE IDOLS / Lifeforce Records 2014
Fake Idols ? Cela ne vous dit sûrement pas grand-chose, mais pourtant certains de ses membres devraient. En effet, ce nouveau combo italien est composé de musiciens des groupes Slowmotion Apocalypse et Jar Of Bones, mais également de l’éphémère et non moins talentueux et prometteur Raintime (NdSS : très bon groupe de power metal à tendances mélodeath qui a sorti 3 albums entre 2005 et 2010). Ce qui nous donne donc le line-up suivant : Claudio Coassin (ex Raintime) au chant, Enrico Fabris (ex Raintime) à la batterie, Ivan Odorico (ex Slowmotion Apocalypse / Raintime), Christian Tavano (ex Jar Of Bones) et Ivo Boscariol (ex Slowmotion Apocalypse) à la basse.
Certes plusieurs individualités ne font pas un collectif, mais qu’en est-il pour Fake Idols ? Clôturons le débat rapidement, ce premier essai est plutôt transformé.
Premier titre de cet album éponyme, « One way trip » frappe d’entrée un grand coup. Une bonne mise en bouche avec cette intro instru où nous nous rendons compte que les guitares sont bien mises en avant, et surtout, quel plaisir de réentendre le timbre si particulier de Claudio ! A la fois écorché, hargneux et mélodique, il colle très bien à la musique de son nouveau groupe, et les effets sur sa voix passent mieux qu’avec Raintime. En effet, Fake Idols a un côté plus hard rock n’ roll qui permet au groupe de véritablement se lâcher. Bref, un morceau rapide, mélodique et énergique. On reste dans le même tempo avec « My hero », qui se trouve être un featuring avec Mia Coldheart (chanteuse du groupe suédois Crucified Barbara). La voix éraillée de la demoiselle fonctionne bien avec celle de Claudio. D’ailleurs, ce duo nous replonge aux premières heures de Raintime quand l’Italien assurait voix claires et grunts. Un morceau encore bien péchu qui permet d’enchaîner de manière naturelle avec « Switch » tant ce dernier est déchaîné ! La mécanique de ce bolide est vraiment bien huilée : guitares incisives, basse rutilante, batterie puissante et un Claudio qui utilise les mêmes effets de voix qu’un certain Axl Rose. Un titre bien couillu oscillant entre hard rock, punk et metal, bref de l’énergie pure et dure ! On ralentit un peu le rythme avec « Push me down ». Sachant que pour Fake Idols, ralentir reste un bien grand mot car certains passages instrumentaux sont très rugueux, très heavy. Le refrain entêtant (énervant ?) joue bien son rôle et arrive à rester mélodique malgré la « noirceur » du morceau.
Nous continuons avec « When the curtain closes ». Une intro bien rentre-dedans, puis, on calme un peu le jeu avec l’arrivée du chant de Claudio. Mais le calme ne dure jamais longtemps avec Fake Idols, et le rythme repart de plus belle pour un titre bien énergique. Un début bien lancinant au début de « Far from my widow ». Sorte de ballade mid-tempo, qui s’accélère quelque peu sur les couplets, ce titre semble avoir le cul entre deux chaises. On passe donc rapidement au morceau suivant, à savoir « No one » qui démarre avec une basse rutilante, suivie très vite par les autres zicos qui appuient sur le champignon. Les couplets sont certes plus lents, mais cela permet un contraste sympa avec les pré-chorus et le refrain qui sont plus speeds. On reste sur un rythme élevé avec « I am wrong » et son riff bien acéré à la Metallica en ouverture. Le reste n’a rien de surprenant avec des guitares énergiques, un chant hargneux et un tempo enlevé.
Tout comme sur l’album Flies & Lies avec la cover de « Beat it » (Raintime, 2007), le groupe nous propose une reprise couillue d’un titre qui ne l’est pas forcément à la base. Ici, c’est au titre des Cardigans « My favourite game » que les Italiens s’attaquent. Et il faut dire que ça passe plutôt bien, tant on se dit que le titre n’aurait dû sonner que de cette manière ! On continue en si bon chemin avec le très bon « The prankster » énergique à souhait et qui ne pourra que vous faire taper du pied comme un forcené. Le refrain super entraînant et la mélodie proposée par les guitares font mouche dès la première écoute. Ca réveille ! Tout l’inverse de l’intro de « All my memories » qui se veut très douce, mais qui monte crescendo jusqu’à une rythmique endiablée rappelant les morceaux de l’album Psychromatic (Raintime, 2010). Un nouveau très bon morceau. On termine cet album en douceur avec le titre « The trap of a promise ». Jolie ballade qui nous permet de finir sur une note plus aérée. Dans un style, toutes proportions gardées, d’un « The unforgiven » Metallica sur la première partie du titre, la seconde se veut plus hargneuse et très prenante.
Conclusion : Rien d’exceptionnellement nouveau dans la musique proposée par les Italiens, mais ce qui est fait est bien fait. Pour un premier album, c’est plutôt un bon point, et cet album est parfait pour tous ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, mais s’en mettre plein les oreilles ! De plus, les nostalgiques de Raintime retrouveront avec plaisir le timbre si particulier de Claudio et certains passages leur rappelleront, forcément, son ancien groupe.
Certes plusieurs individualités ne font pas un collectif, mais qu’en est-il pour Fake Idols ? Clôturons le débat rapidement, ce premier essai est plutôt transformé.
Premier titre de cet album éponyme, « One way trip » frappe d’entrée un grand coup. Une bonne mise en bouche avec cette intro instru où nous nous rendons compte que les guitares sont bien mises en avant, et surtout, quel plaisir de réentendre le timbre si particulier de Claudio ! A la fois écorché, hargneux et mélodique, il colle très bien à la musique de son nouveau groupe, et les effets sur sa voix passent mieux qu’avec Raintime. En effet, Fake Idols a un côté plus hard rock n’ roll qui permet au groupe de véritablement se lâcher. Bref, un morceau rapide, mélodique et énergique. On reste dans le même tempo avec « My hero », qui se trouve être un featuring avec Mia Coldheart (chanteuse du groupe suédois Crucified Barbara). La voix éraillée de la demoiselle fonctionne bien avec celle de Claudio. D’ailleurs, ce duo nous replonge aux premières heures de Raintime quand l’Italien assurait voix claires et grunts. Un morceau encore bien péchu qui permet d’enchaîner de manière naturelle avec « Switch » tant ce dernier est déchaîné ! La mécanique de ce bolide est vraiment bien huilée : guitares incisives, basse rutilante, batterie puissante et un Claudio qui utilise les mêmes effets de voix qu’un certain Axl Rose. Un titre bien couillu oscillant entre hard rock, punk et metal, bref de l’énergie pure et dure ! On ralentit un peu le rythme avec « Push me down ». Sachant que pour Fake Idols, ralentir reste un bien grand mot car certains passages instrumentaux sont très rugueux, très heavy. Le refrain entêtant (énervant ?) joue bien son rôle et arrive à rester mélodique malgré la « noirceur » du morceau.
Nous continuons avec « When the curtain closes ». Une intro bien rentre-dedans, puis, on calme un peu le jeu avec l’arrivée du chant de Claudio. Mais le calme ne dure jamais longtemps avec Fake Idols, et le rythme repart de plus belle pour un titre bien énergique. Un début bien lancinant au début de « Far from my widow ». Sorte de ballade mid-tempo, qui s’accélère quelque peu sur les couplets, ce titre semble avoir le cul entre deux chaises. On passe donc rapidement au morceau suivant, à savoir « No one » qui démarre avec une basse rutilante, suivie très vite par les autres zicos qui appuient sur le champignon. Les couplets sont certes plus lents, mais cela permet un contraste sympa avec les pré-chorus et le refrain qui sont plus speeds. On reste sur un rythme élevé avec « I am wrong » et son riff bien acéré à la Metallica en ouverture. Le reste n’a rien de surprenant avec des guitares énergiques, un chant hargneux et un tempo enlevé.
Tout comme sur l’album Flies & Lies avec la cover de « Beat it » (Raintime, 2007), le groupe nous propose une reprise couillue d’un titre qui ne l’est pas forcément à la base. Ici, c’est au titre des Cardigans « My favourite game » que les Italiens s’attaquent. Et il faut dire que ça passe plutôt bien, tant on se dit que le titre n’aurait dû sonner que de cette manière ! On continue en si bon chemin avec le très bon « The prankster » énergique à souhait et qui ne pourra que vous faire taper du pied comme un forcené. Le refrain super entraînant et la mélodie proposée par les guitares font mouche dès la première écoute. Ca réveille ! Tout l’inverse de l’intro de « All my memories » qui se veut très douce, mais qui monte crescendo jusqu’à une rythmique endiablée rappelant les morceaux de l’album Psychromatic (Raintime, 2010). Un nouveau très bon morceau. On termine cet album en douceur avec le titre « The trap of a promise ». Jolie ballade qui nous permet de finir sur une note plus aérée. Dans un style, toutes proportions gardées, d’un « The unforgiven » Metallica sur la première partie du titre, la seconde se veut plus hargneuse et très prenante.
Conclusion : Rien d’exceptionnellement nouveau dans la musique proposée par les Italiens, mais ce qui est fait est bien fait. Pour un premier album, c’est plutôt un bon point, et cet album est parfait pour tous ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, mais s’en mettre plein les oreilles ! De plus, les nostalgiques de Raintime retrouveront avec plaisir le timbre si particulier de Claudio et certains passages leur rappelleront, forcément, son ancien groupe.
Critique : Secret Sfred
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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