Live Report

ARCH ENEMY - UNEARTH - DRONE - PALOMA - NÎMES - 27/5/2015

 
En ce 17 mai 2015, Arch Enemy se déplace sur Nîmes pour y tâter l'ambiance du sud, et pour la première fois au carrefour du triangle Montpellier, Lyon, Marseille. Et pourtant les suédois n'ont pas du dépasser la moitié de la capacité de la grande salle. Peut-être la conséquence d'une communication très tardive de la par de la Paloma, moins d'un trimestre avant la date. Tant pis pour les autres !

Car pour une fois, les deux premières parties ont vraiment envoyé du lard, à commencer par les allemands de DRONE et leur groove metal bien lourd entre puissance thrash et modernité metalcore. Je vous encourage à découvrir leur album éponyme, 4ème production du groupe, disponible sur deezer.

Unearth, et son death mélo du massachaussetz a commencé a nous habitué à quelque chose de plus énervé en matière de riffing. Les avis sur le set sont partagés entre brouillon banal, et excellent arrache-tête.
Quoiqu'il en soit c'est sur Arch Enemy qu'on est venu headbanger. L'élite du death mélodique se présente sous son nouveau jour avec le retour de Daniel Erlandsson à la batterie, l'excellentissime Jeff Loomis fraîchement débarqué à la gratte, et bien sûr Alissa White-Gluz pour nous ébaubir les oreilles. A souligner que le groupe dispose désormais d'une particularité capillaire, puisque chacun y va de sa petite couleur : bleu-blond-rouge pour les figures de prou.

Alissa fait le show
Pour parler du show, Angela Gossow a trouvé plus qu'une remplaçante, mais une véritable tornade. The agonist possédait une vraie pépite. Tous les titres d'Arch Enemy sont sublimés par cette force sombre et chaude. Des titres comme Ravenous, Taking back my soul ou encore Dead eyes see no future trouvent une seconde jeunesse.

Canadienne d'origine, elle mène aussi le public dans un franglais tout à fait charmant. Elle est punchy, énergique, tel un Bruce Dickinson en pleine transe. C'est vraiment ce qu'on appelle : faire la différence.

Déséquilibre des guitares
Si Alissa court partout, les guitaristes se là jouent quarantenaire viril et flegmatique. La set list choisie permet à Michael Amott de prendre le devant de scène pour jouer mélodies et solis bien sentis. Jeff Loomis aura droit à quelques instants solo pour sortir un peu de l'ombre du patron, mais ce sera assez peu à mon goût. Que ce soit dans la balance sonore, dans les solis ou dans la présence sur scène, Jeff Loomis est un peu plus en retrait. Un peu dommage quand on connaît les talents du Monsieur.

Malgré cela, le show reste excellent et varie les plaisirs en terme de rythmes et de style tout en exploitant le répertoire des suédois depuis Wages of Sin. On reviendra !

Set list
Khaos Overture
Yesterday Is Dead and Gone
Burning Angel
War Eternal
Ravenous
Stolen Life
My Apocalypse
You Will Know My Name
Bloodstained Cross
Taking Back My Soul
As the Pages Burn
Dead Eyes See No Future
Avalanche
No More Regrets
No Gods, No Masters
We Will Rise

Rappel:
Tempore Nihil Sanat (Prelude in F minor)
Never Forgive, Never Forget
Snow Bound (Solo - Jeff Loomis)
Nemesis

 
Critique : Weska
Date :
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